Histoire et patrimoine

 

Histoire

Étymologie : Quelle est la signification du nom de « Prades » ?


Comme beaucoup de dénominations dans notre région, Prades  vient de l’occitan Prada formé sur le mot latin Prata  qui signifie pré, prairie. Prata suppose une plus grande étendue, voire une nuance affective.

 

Quant aux noms de nos rues, collines et rivières, la plupart ont une origine ancienne issue du latin. Ils nous parlent de travaux agricoles, de plantations, de configuration du terrain, du nom ou du surnom des propriétaires des lieux… Chacun raconte une histoire.

 

Histoire 

 

La plus ancienne mention historique du nom de Prades apparaît dans le cartulaire de Gellone en 804 sous la dénomition de  villa Pratis.

Mais la plus ancienne occupation humaine sur le territoire de la commune date, à ce jour, du néolithique final (environ 3 000 ans avant J.-C.) comme le montre le mobilier découvert : silex taillés, céramiques et outillage en os poli. L'occupation humaine n'a ensuite pas cessé et des sites archéologiques daté du Chalcolithique, de l'Âge du Fer puis de la période romaine ont été identifiés.

 

 

À la fin du XIIe siècle, le village est fortifié par des remparts percés de deux portes à bretèches et mâchicoulis, inscrites à l’inventaire des Monuments historiques. L'église romane, aujourd'hui disparue, est citée en 1144 dans le cartulaire de Maguelone : S. Jacobi de Pratis. Elle est définitivement détruite en 1889 lors des travaux de construction de l’église actuelle.

À cette époque, Prades est une paroisse du diocèse de Maguelonne, avant de passer entre les mains de Bertrand de Montmirat de Castries. En 1209, sa fille, Marie, vend sa seigneurie de Prades au chapitre cathédral de Maguelonne.

Au XVe siècle, le passage des grandes compagnies nécessite la remise en état des remparts. Les Grandes Compagnies étaient des troupes d'aventuriers qui, avaient été recrutées et financées par les princes durant la guerre de Cent Ans; en temps de paix ou de trêve elles vivaient de pillage et de rançons.

Au XVIIe siècle la seigneurie passe au marquis de Toiras, également propriétaire du domaine de Restinclières.

Longtemps les céréales ont constitué les principales cultures.

La commune posséde un moulin, le Moulin Neuf, dont l’existence est attestée dès 1308 : molendinum vocatum Moli Nou. On sait était loué par des drapiers lyonnais aux XIVe-XVe siècles.

 

 

Le domaine et le château de Restinclières


Il fut possédé par les Montferrier puis par la famille Toiras. C’était un rendez-vous de chasse privilégié pour le lapin, le perdreau, la bécasse, le gibier d’eau.
En 1712, le domaine est acquis par la famille Cambacérès qui transforme cette demeure en château d'agrément, de type folies, comme il est de mode aux environs de Montpellier et en référence au château de Versailles. Le jardin sera donc modifié selon les principes de Lenôtre sur le modèle dit à la française.
Le terrain est remanié en terrasses avec des escaliers monumentaux, des végétaux bas offrant de belles perspectives et permettant d'admirer le Château depuis la plaine du Lez.                                  En 1820 il est vendu à Samuel Bertham, herborisateur, préoccupé d’écologie rurale. 
Depuis 1990, il appartient au département de l’Hérault qui y a installé la Maison départementale de l’environnement.

 

Blason


La description du blason de Prades-le-Lez est la suivante : de sinople au lion d’or, armé et lampassé de gueules. 
En langage héraldique, le sinople est le nom de la couleur verte et “lampassé et armé de gueule” signifie que la langue et les griffes du lion sont de couleur rouge.
Ce blason est répertorié par Charles-René d’Hozier dans le Quatorzième volume de l’Armorial général de France (1697-1709), t. XIV Languedoc, I.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111467n/f647.item